L art de la fessee
>Je décris ici une façon ( il y en a bien d'autres ) de donner une fessée, parmi celles que j'affectionne le plus. Si cet exemple peut donner des idées au futurs fesseuses ou fesseurs, j'en serais ravi...
Avant :
1) La tenue : une fessée, c'est un peu comme un soufflet : ça prend, ou ça se dégonfle lamentablement. Il convient donc de préparer soigneusement la "séance".
Tout d'abord, offrez à votre partenaire - en accord avec elle - des vêtements et sous vêtements qu'elle affectionne particulièrement pour ce genre de pratique. Le classique des classiques restant, bien entendu, la jupe courte écossaise, la chemise blanche, les bas de même couleurs et les chaussures plates, noires de préférence. Il y a bien d'autres tenues, mais j'apprécie particulièrement celle-ci.
Les cheveux pourront être nattés, reliés en une tresse ou en couettes. C'est charmant, et ça fait toujours son petit effet.
2) Effeuillage : tout d'abord, prenez soin de montrer à votre partenaire qu'elle est belle, que vous la désirez, en la caressant, en soulevant délicatement ses vêtements, en vous montrant sensuel et attirant envers elle.
3) Position : la position est très importante. Le fesseur doit ressentir de quelle manière sa partenaire désire être fessée. Je lis ça et là que le fesseur peut seul décider, et je suis en total désaccord avec ce point de vue.
Donc, au fesseur de savoir déterminer avec certitude dans quelle position il va administrer la fessée. Il peut aussi, bien entendu, en changer au fur et à mesure.
4) Instrument ou main : là encore, au fesseur de ressentir si sa partenaire acceptera d'être fessée à la main ou avec des instruments. Si celle-ci est fatiguée, elle sera plus sensible au martinet, par exemple, et préfèrera sans doute la main.
L'alternance est tout aussi possible, en fonction des positions.
Pendant :
1) La durée : la durée d'une fessée est très variable. Elle peut aller de quelques secondes à plusieurs heures. Encore une fois, le fesseur doit, en faisant appel à son intuition et à sa sensibilité, déterminer la durée de la fessée.
2) Parler ou pas : la communication est, comme dans tout couple, essentielle. Personnellement, je m'inquiète toujours de savoir ce que ressent ma partenaire, et si elle désire continuer ou non, et ce, avant même qu'elle ait prononcé le safe word.
Ensuite, j'aime alterner réprimandes, paroles sensuelles ou douces. Chacun sa méthode !
3) Le baillon : il n'est pas forcément nécessaire, et ne doit, à mon avis, pas être systématique, sous peine d'être lassant. J'aime particulièrement baillonner à l'aide de ma main, (attention, ça mord parfois... :mrgreen: )mais on peut aussi baillonner avec un foulard ou un baillon boule. Certains fesseurs apprécient de retirer la culotte de leur partenaire, et de la lui insérer dans la bouche. Je n'ai pas encore testé, mais ça viendra.
En tout état de cause, le baillon ne doit jamais être serré au dellà du raisonnable, et doit TOUJOURS laisser, à celle qui reçoit la fessée, la possibilité de s'exprimer en cas de problème.
4) Le comptage : compter les coups est une chose qu'apprécient beaucoup de fesseurs et domis. Là encore, aucune systématisation sous peine de lassitude rapide, mais ça reste un jeu plaisant.
Si la partenaire se trompe dans le décompte, on recommence au début !!
5) Les pauses : elles sont nécessaires en cas de fessée prolongée. J'en fais régulièrerement, surtout après une longue série de claques. Permettre à la peau de se reposer est essentiel, et la partenaire doit aussi sentir qu'au dessus d'elle ce n'est pas un bourreau ni une brute épaisse qui la fesse, mais son "homme", et, partant, son amoureux.
Après :
1) On calme et on apaise : oui, même dans le cas d'une fessée punitive ! faute avouée est à demi pardonnée, la fessée l'amnistie entièrement. Quelques caresses sur les parties endolories, une crème apaisante, des mots doux, et la fessée laissera, dans l'esprit de celle qui l'a reçue, un souvenir à la fois cuisant et agréable.
2) La mise au coin : elle ponctue en général la fessée punitive, mais n'est pas forcément nécessaire. Je l'applique, et, bien que ma partenaire rechigne à s'y rendre, elle sait fort bien que je ne sors pas du cadre du jeu, et qu'ensuite suivra le calin de réconfort.
La position, dans ce cas, est importante. La "punie" aime en général se sentir "contrainte" jusqu'au bout.
- Debout mains jointes sur la tête
- Debout mains croisées dans le dos
- Debout mains jointes devant
- A genoux les mains dans le dos
- A genoux sur la cravache ( ouille ouille ouille )
ET TOUJOURS TETE ET REGARD BAISSES.
3) Tendresse : la tendresse doit être permanente, qu'elle soit sous jacente lors d'une fessée punitive, ou évidente dans la fessée érotique. C'est un jeu, ne l'oublions pas !
4) Sensualité : là encore, je dirais qu'il m'apparait comme évident que la sensualité doit être de mise dans toutes les sortes de fessées. J'estime qu'on ne peut envisager de bien fesser sans la notion de plaisir commun, donc, de sensualité.
5) Safe word : absolument obligatoire. Le fesseur n'a de pouvoir que celui que lui confère sa partenaire. Plus qu'une question de respect, il s'agit d'une évidence vitale.